Le petit Paris-Roubaix Breton
Le Tro Bro Leon est une course cycliste Bretonne créée en 1984 par Jean-Paul Mellouët, comptant pour la Coupe de France 2012.
Tro Bro Leon signifie « tour du pays du Léon » en langue bretonne. C'est justement dans cette langue celtique que se trouve l'origine de la course : en 1984, Jean-Paul Mellouët cherche à récolter des fonds pour soutenir l'école Diwan de Lannilis. Il a l'idée d'organiser une course cycliste. Mais, comme il a pu l'expliquer à un journaliste du Télégramme en mars 2011 : « Comme je trouvais que toutes les courses se ressemblaient, j'ai décidé de lui faire emprunter les chemins de traverse, les fameux "ribinoù" en breton »[1
Comme son nom l'indique, le tracé parcourt le Léon avec un circuit final autour de Lannilis, commune située au nord de Brest. La course emprunte des chemins de terre et des secteurs empierrés. C'est cette particularité qui a fait attribuer au Tro Bro Leon, les surnoms de « petit Paris-Roubaix » ou de « Paris-Roubaix breton ».] Une course que Lloyd affectionne particulièrement. En 2011, c’est le français, Vincent Jérôme qui s’impose devant le Canadien, Will Routley 2è et Arnold Jeannesson (France) 3è.
Composition de l’équipe AG2R La Mondiale : Jimmy Casper (France), Sylvain Georges (France), Kristof Goddaert (Belgique), Romain Lemarchand (France), Sébastien Minard (France), Lloyd Mondory (France), Anthony Ravard (France) et Boris Shpilevskiy (Russie).
Tro Bro Léon « La côté des Légendes » vu par Daniel Mangeas
Avec le Tour du Finistère, le Tro Bro forme un beau week-end breton. On est à Lannilis sur la côte des Légendes. L’endroit a inspiré de nombreuses photos de carte postale. La course traverse ces sentiers hors du temps appelés ‘’ ribinous ‘’, faits de terre et de pierres. Jean-Paul Mellouet qui l’a créée est une sorte de druide ou de barde. Au moment de faire leur sélection, je pense que les directeurs sportifs doivent avoir l’embarras du choix car les coureurs apprécient beaucoup ce rendez-vous qui sort de l’ordinaire. Imaginez, le parcours ce même la cour d’un château dans un domaine privé ! C’est vraiment une course à nulle autre pareille. Pour moi, c’est un mélange de Paris-Roubaix et de Championnat de France de cyclo-cross. En plus la permanence se situe rue Salaün … le nom de jeune fille de mon épouse, une finistérienne pure souche. Chaque fois que je suis là-bas, j’ai ainsi l’impression d’être un peu chez elle.’’
